Je m’aime ?

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Tous les matins, je la voyais dans le bus qui nous emmenait à l’école et tous les soirs, je rêvais d’elle… Annabelle. Belle, elle l’était plus que tout. Elle faisait tourner la tête à tous les garçons… et à moi aussi. Son joli visage, sa peau matte et sa voix un peu rauque, elle avait tout pour être parfaite. Ce qui me fascinait le plus, c’était son corps de rêve.

Et ainsi, tous les soirs, pour quelques minutes, avant de s’endormir, Noëlle devenait Annabelle.

Je ne me rappelle pas si mon surpoids a influencé mon enfance. Ce dont je me souviens, ce sont ces quelques kilos de trop qui rendaient les visites médicales assez difficiles. Mes souvenirs d’adolescence sont bien plus douloureux. Je me rappelle de ces sorties shopping entre copines où rien que mon reflet dans les vitrines m’ insupportait.

Finalement, cette image de moi dans le miroir, je l’ai utilisée. Elle m’a donné l’énergie salvatrice qui me permit de perdre 25 kg en deux ans. A 17 ans, je pesais 58 kg pour 1m68 et à ma grande surprise, je plaisais aux garçons et même aux beaux garçons !

A l’heure actuelle, je n’ai repris que quelques kilos et j’en suis fière. Par contre, il m’a fallu des années pour me voir telle que j’étais, tout à fait dans les normes et plus du tout en surpoids.

J’ai donc dû apprendre à aimer ce nouveau corps et à l’apprivoiser.


L’ amour de soi, indispensable?

S’aimer soi-même n’est pas toujours facile. Notre image est pourtant très importante car elle structure nos rapports aux autres.

Quand on ne s’aime pas suffisamment, le besoin d’amour des autres se fait ressentir et la dépendance affective s’installe. On a tendance à aimer trop dans le but de recevoir ce même amour en retour. Nous avons un énorme vide à combler et nous mettons, en agissant ainsi, notre bonheur entre les mains des autres.

Le manque d’amour de soi se traduit aussi par un manque de confiance en soi. Ce sentiment génère bien souvent des doutes et de la jalousie au sein du couple. On finit par lasser l’autre en lui demandant constamment des preuves d’amour.

S’aimer soi-même ne veut pas dire être égoïste ou se prendre pour le centre du monde. C’est juste une étape indispensable avant de se tourner vers les autres, avant de les aimer d’un amour bienveillant et désintéressé.

Comment faire pour s’aimer?

Notre vision de nous-même n’est qu’une construction de notre esprit, à nous de rendre cette image la plus plaisante possible. Mais comment faire lorsque l’on passe son temps à se juger, à se critiquer ou à se comparer aux autres ?

Voici quelques exercices qui pourront vous aider

  • Lister ses qualités et ses talents : Au delà de nos défauts, nous avons des qualités. Que faisons-nous plus rapidement ou plus facilement que certaines personnes ? En quoi sommes-nous doués ?
  • Les compliments et les messages positifs : Quels compliments recevons-nous régulièrement de la part de notre entourage ? Que disent-ils ? Ici encore, il est important de les lister.
  • S’aimer soi-même, c’est aussi faire un travail sur ses défauts : Quand il est difficile de les accepter, il faut prendre le temps de les identifier. Ensuite, il faut se demander : quelles petites actions pouvons-nous prendre chaque jour pour minimiser ces défauts ?
  • S’encourager et se consoler : Il faut s’encourager lors des moments de réussite; et surtout s’écouter, se consoler, se rassurer lors des moments difficiles. On doit se traiter comme si l’on était sa meilleure amie car nous sommes notre meilleure amie.
  • Se débarrasser de ses fixations : Plus nous focalisons notre attention sur un de nos défauts physiques, plus nous lui donnons de l’importance. A la fin, nous ne voyons plus que lui et nous sommes incapables de nous voir réellement. N’avons-nous pas une partie de notre corps que nous apprécions ? De jolis yeux ? De beaux cheveux? Des jambes élancées ? A nous de les mettre en valeur et ainsi, changer notre regard sur nous-même.


Passer à l’action

La première étape sera d’identifier ce qui compte vraiment pour nous dans la vie. Ensuite, il faudra mettre en place des actions pour faire ce que l’on aime, créer la vie qui nous ressemble. On pourra être enfin soi-même et s’épanouir.

C’est faire le choix de tout mettre en œuvre pour vivre la vie dont on rêve.


Et pour la bague?

La bague a été réalisée en or 14 carats. Comme vous pouvez vous en douter, sa structure s’est organisée autour de cette jolie pierre en forme de cœur. (Impossible de me rappeler son nom !) J’ai utilisé la technique de la cire perdue * pour créer l’anneau principal.

J’ai scié une plaque d’or de 1 mm d’épaisseur pour réaliser la base et les contours du cœur. Ma plus grande difficulté a été de plier les bords du cœur à la forme désirée car la pierre devait s’emboîter parfaitement. J’ai ensuite soudé les bords et la base du cœur ensemble. Pour terminer, j’ai assemblé la bague en soudant l’anneau et le cœur métallique. J’ai utilisé de la colle pour fixer la pierre à la bague.

*La technique de la fonte à la cire perdue est un procédé dans lequel le métal en fusion vient remplacer, en le faisant fondre, un modèle en cire placé dans un moule. Cette méthode est connue au moins depuis le IVe millénaire av. J.C.. Cette technique permet de couler des pièces complexes d’un seul tenant (sans soudure) avec une grande précision dans les détails. Elle peut être utilisée pour la réalisation d’une pièce unique en métal à partir d’une maquette. Il est cependant possible de réaliser plusieurs modèles à partir de la maquette en cire originale, en créant un moule en silicone. Ainsi de produire au final des objets de métal en série, à partir d’une maquette unique.

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